À l’ère d’Internet, chaque minute compte pour freiner la propagation virale d’une rumeur, d’une mauvaise nouvelle ou d’une fake news. Mais, quand survient la crise, les organisations adoptent souvent une attitude passive, soit parce qu’elles sont informées tardivement de l’incident, soit parce qu’elles n’ont pas anticipé et tergiversent.

Lorsqu’un dirigeant d’entreprise a recours à un cabinet spécialisé en renseignement d’affaires, il s’agit, le plus souvent, de l’aider à anticiper les risques liés à une prise de décision : vérifier l’honorabilité d’un partenaire, contrôler sa surface financière, ou encore maîtriser un environnement d’affaires complexe, notamment si le marché est à l’international.

Qu’il s’agisse de se développer à l’étranger, d’intégrer un nouveau partenaire ou de conclure une opération de fusion-acquisition, la phase de croissance est toujours un moment critique. Une simple erreur d’appréciation et la réputation de l’entreprise, patiemment construite au fil des ans, peut s’envoler.

Tous les États n’ont pas le même rapport au renseignement économique. Là où certains ont bâti de véritables forteresses informationnelles - à coups de lois extraterritoriales, de contrôles à l’export, et de pratiques systématisées d’intelligence -, d’autres, comme la France, continuent à jouer une partition plus naïve.